mercredi 2 décembre 2009

Toi en Moi...

 

Au lieu de rester dans mon coin savourent tes interminables silences, je cherche des mots qui me lient à toi.

Je ne sais pas rester simplement déconnecté de nous et, ou que j'arrête mon regard, il y a toujours quelque chose de nous, partout, partout, partout.

Je peux passer des jours entiers et dire à peine l'indispensable, vivre muet pendant plusieurs jours, personne ne devra savoir m'arracher des mots autant que toi.

Aux autres je dois parler, pour qu'ils m'écoutent, à toi je sais que non, je sais que tu as le cœur en dehors de ta poitrine en ce moment, quand j'écris, parce que nous savons que la moitié de notre cœur appartient à l'autre.

Parfois je sais que je peux te blesser avec mes mots, autant que toi tu me blesses avec tes silences, mais nous ne pouvons rien faire pour l'empêcher.

Les mots que je te dis me déchirent la tête. Ils sortent de moi la plupart du temps sans rien me demander, parfois me faisant peur, dans cette surdité qu'ils interrompent sans demander pardon.

Ils arrivent d'assaut en criant au plus profond de mes trippes et je te les écris, ou tu ne les lis jamais, ou tu ne viens pas, ou tu n'es pas !

Où je n'arrive pas à t'avoir, je te sens tellement si près mon amour!

Je me perds dans les doux sourires accompagnés par la musique du plaisir d'être nous deux, ensemble, même avec tout le reste qui nous entourent, de la façon qu'auparavant ne nous déranger pas.

Oui, je vis muet, avec nos seuls mots qui dansent à tout instant dans ma tête.

Jamais je ne me suis refusé verbalement à t'aimer, je ne pourrais pas le faire, même si je devrais !

Jamais tu ne sauras comme mon cœur me fait mal.

Je crois que si tu le saurais, le choix de tes agissements serez différent, même si, parfois, je ne crois pas que tu le fait intentionnellement.

Et c'est sans mots que je continue à t'avoir, parfois, un peux plus près de moi, à t'écouter, à t'aimer…avec des réponses en blanc, inaccessibles pour ces questions et peurs qui existeront toujours même après qu'on s'est dis tous les mots.

Je n'ai pas besoin de ces mots pour te sentir. En silence ou pas, et qu'on le veille ou pas, nous sommes partout et partout ou je passe.

La saveur amère et douce des découvertes qu'on a fais ensemble sont toujours en moi.

Les baisers qui mon fait sentir homme comme jamais, sont vivants comme les mots qui me manquent.

Les plans en attente, continuent gardés dans un coin de mon cœur, ce coin qui t'es réservé et que j'ouvre à chaque moment ou je te sens loin de moi.

Tes mains qui m'entourent sont toujours ici…me faisant une caresse, me tendant un verre, un ti chou, un chocolat, ou me tirant vers toi dans un moment de plaisir partager…

Tes yeux qui d'un seul regard me comprennent, sont vivants en moi à tout instant du jour ou de la nuit…

Heureusement je n'ai pas besoin de quantités de mots pour t'aimer, encore heureux… et ce ne seront jamais les mots qui changeront ma façon de t'aimer.

La mer ou je m'oblige à rester en face, m'amène tous tes messages.

Le soleil, le clair de lune, le pain et le vin que nous aimons partager, le potage que tu me donnes à gouter, me répètent tous tes secrets.

Le diner en tète à tète à la chaleur d'un feu de bois, les promenades en terre inconnu dans une voiture loué, la pluie sur l'autoroute par une nuit de décembre, les châtaignes grillés et le billet de loterie sur un fond d'espoir, la visite d'un palais célèbre sur un mont verdoyant, le carré d'agneau dans un « Panorama » magnifique, le soleil à la terrasse en terres Luxembourgeoises, tes larmes venant d'un lieu si lointain ou le vrai amour ta toujours manqué, la bué se forment sur les vitres du à la chaleur de nos corps, la moitié d'un cœur que tu gardes précieusement, un 'Triumph' choisi avec amour au couleurs de la passion,  un bisou volé la ou on s'y attend le moins, un pull couleur ciel parce que tu trembler de froid par un beau jour d'avril, l'humour de tes meilleurs jours…et il y en a encore tellement d'autres… ce sont des souvenirs qui te ramène à moi à chaque fois que je sent que tu t'éloignes sans jamais trop t'éloigner.

Ou que j'arrête mon cœur pour des millésimes de seconde pour me reposer, même si parfois je n'ai plus envie qu'il bat sans toi, toi tu est en moi avec la moitié de ton cœur qui bat dans le miens et qui m'appartient, pour me donner la force de continuer à respirer au lieu de m'arrêter dans le temps et perdre toute espoir que nos cœurs ne feront qu'un seul, un jour, qui n'est plus si loin.

 

Toi en Moi

02/12/2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

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